Nouveau spectacle
"Johnny libre dans ma tête"
Une pièce musicale d'humour.
interprétée par Didier GUSTIN et trois musiciens.
Une mise en scène étonnante et novatrice d’Eric BOUVRON qui signe une pièce musicale d’humour où les imitations, la comédie et la chanson, se combinent pour nous raconter une histoire pleine de tendresse, incroyable et onirique : celle d’une amitié post-mortem entre une star et un fan.
Un road movie sensible et drôle qui dépoussière le genre de l’imitation, tout en rendant hommage à l’un de nos plus grands chanteur français, Johnny Hallyday.
"Didier Gustin, c’est de la vie, de l’humanité, de la drôlerie, de l’émotion, c’est la voix de Johnny, celle qui vient du cœur, et qui nous va au cœur, ce sont une centaine de voix qu’on connaît, qu’on aime, sur les textes de Johnny, qu’on redécouvre… Qui chante quoi ? C’est un jeu, un hommage, un florilège, clins d’œil, pincements d’âme, danse d’étoiles dans les mirettes… c’est la musique qui nous embarque, la musique qui nous caresse, qui nous claque, qui nous remue, et nos mains, nos pieds, nos voix, dans l’ombre, scandent, chantent, et nos cœurs, nos foutus cœurs orphelins battent de concert. Un concert au Stade de France !"
- Vincent ROCA
"Ayant consacré sa vie à composer le personnage qu’il avait choisi d’être, jusqu’à inventer son propre nom, et à bâtir une œuvre riche de centaines de succès, Johnny Hallyday est devenu un monument français, au même titre que le Général de Gaulle, la Tour Eiffel ou le camembert.
Que l’on soit fan ou pas, les chansons de Johnny ont accompagné notre vie, et elles nous parlent de toutes ces choses qui font qu’elle vaut d’être vécue : la liberté, le bonheur, l’amour, le désir… Avec bien sûr leurs douloureux corollaires : l’emprisonnement, la solitude, la frustration, la souffrance… On aime Johnny car il a en lui quelque chose de nous tous.
Avec « Johnny, libre dans ma tête », Didier Gustin rend un hommage tendre et irrévérencieux à l’homme et à l’artiste. Évitant le piège du « tribute » ou de la simple imitation caricaturale, il a choisi de nous faire entendre les paroles inoubliables des chansons de Johnny à travers les multiples voix des chanteurs et amis avec lesquels il a partagé la scène. Il en résulte un spectacle très original, à la fois drôle et émouvant, cultivant une dérision et une autodérision qui n’auraient sans doute pas déplu à Jojo.
Les fans ou les simples admirateurs de Johnny étaient venus en nombre pour remplir la belle salle du Théâtre du Chien qui Fume, afin de célébrer cette icône de la chanson française, dans une ambiance très conviviale.
Un spectacle réjouissant et un beau moment de partage".
Critique de Jean-Pierre Martinez
Note d'intention d'Eric Bouvron
Je n’aurais jamais imaginé créer un spectacle autour de Johnny Hallyday. Il est né grâce à ma rencontre et à l’admiration que j’ai pour Didier Gustin, qui est le meilleur des imitateurs en France. Non parce qu’il le fait bien, non parce qu’il joue, écrit et chante mais parce qu’il utilise l’imitation comme un outil de création et non pour faire de la performance. Comme faire des gammes pour la musique ou des pas de danse pour créer des chorégraphies.Quand j’ai vu Didier pour la première fois, j’ai vraiment compris cette forme d’art, souvent décriée et pas assez appréciée. Comme l’est également la ventriloquie. Mon père me disait toujours pour être un bon comédien, il faut d’abord être un bon imitateur. Il n’avait pas tort.Avec Didier nous avons imaginé cette histoire du « has-been » qui se retrouve avec son mentor (Johnny), descendu du paradis, qui ne lui convient pas pour un ultime concert.Didier et moi, nous sommes dans nos cinquantaines. Ici, on aborde des thèmes qui nous rappellent qu’on n’est que des touristes qui passons un instant sur cette terre.Didier accompagné de trois musiciens hors-normes, avec humour, tendresse et une panoplie de vedettes mortes ou vivantes (que Didier imite) en assaisonnant le tout d’une bonne dose de « conneries » mais vraies et qui nous appartiennent, joue un spectacle pour tous les âges. On rend hommage et on fait découvrir l’univers de Johnny, qui au travers de Didier, se permet de s’exprimer sans censure vis-à-vis des stars qu’il a côtoyées.Le thème du « has-been » est fascinant. Pour moi, c’est une catégorie où le public place l’artiste parce qu’il ne satisfait plus ses attentes. Tout artiste, sans exception n’est pas à l’abri de ce jugement cruel de son public. Comme si l’artiste lui appartenait.L’artiste, le vrai, trace un chemin dans un milieu qui n’est jamais facile. Et encore plus noble et plus difficile est la route de celui qui a choisi de rester fidèle à sa vision du métier. Comme celle d’un Didier Gustin. Eric Bouvron
Éric BOUVRON
Eric Bouvron est un écrivain, metteur en scène, comédien et danseur, récompensé du Molière du meilleur spectacle privé en 2016 pour son adaptation du livre de Joseph
Kessel Les Cavaliers.
Il compte, également, plus d’une douzaine de créations et de mises en scène, parmi lesquelles Lawrence d’Arabie, nominée deux fois aux Molières 2022 dans les catégories de meilleur spectacle et meilleure mise en scène, la Truite, Maya, une Voix, l’insolant Roland Garros..
Eric Bouvron, travailleur infatigable, étonne par ses mises en scène innovantes, novatrices, audacieuses et minimalistes. Le public repart, plein de souvenirs et d'images d'histoires puissantes, racontées avec simplicité.
Didier Gustin
Didier Gustin est imitateur, chanteur et comédien.
Il a co-écrit et interprété 8 spectacles depuis ses débuts en 1987 dont «Profession imitateur» au théâtre de la Ville à Paris, « Meurtres au music-hall », « En attendant Gustin »...en passant par « Ah tu verras ! », un hommage au chanteur Claude NOUGARO, co- écrit et mis en scène par Hubert Drac.
Tout au long de sa carrière, il a eu à coeur dans ses spectacles, de ne pas simplement imiter, mais de raconter une histoire...
On dit de lui que sa poésie et l’exactitude des voix qu’il emprunte, font de lui un imitateur d’un genre à part.
Avec plus de 200 voix à son actif, il est le seul imitateur français à avoir une palette si large, d’imitations.
La carrière de Didier Gustin, ce sont également, des chroniques sur France Inter, des rôles dans des pièces de boulevards... du doublage de films d’animations.
Il a également eu sa propre émission en prime time (« Didier Gustin et la machine à rêves » sur Comédie)
Au cinéma, il joue sous la direction d’Yves Robert, Il imite le président dans le film de Karl Zero et Michel Royer «dans la peau de jacques Chirac» CESAR 2007.
Sylvain Chomet fait appel à ses talents pour «l’illusionniste» CESAR du meilleur film d’animation 2011 .
Une carrière atypique pour un artiste qui ne l’est pas moins.